Michelin Defender 2 sur Subaru Crosstrek

Essai long terme du Michelin Defender 2

Le Michelin Defender 2, c’est un peu comme le beau-frère rassurant qu’on aime retrouver. Il ne fait pas nécessairement de vague, mais vous savez qu’il sera toujours là pour vous appuyer.  C’est une présence tranquille qui vous permet de roulet en confiance, tant pour un petit passage à l’épicerie que pour de longues randonnées sur autoroute.

Après plusieurs semaines à le mettre à l’épreuve sur les routes québécoises au profil parfois inégal, installé sur un Subaru Crosstrek datant de deux ans à peine, je vous le dis sans détour : ce pneu-là n’est pas celui qui vous déclenchera des cris d’admiration, mais il sera toujours là pour vous garder sur le droit chemin.

Conduite sous tous les cieux

Si la météo québécoise peut se montrer, disons-le, variable, surtout en cette période estivale particulièrement changeante, le Defender 2, lui, reste stoïque peu importe les conditions. Pluie battante, autoroute chauffée par un soleil écrasant, chemins de campagne rugueux, rien ne semble l’ébranler.

Réglons la chose tout de suite : ce n’est pas un pneu pour les pilotes du dimanche en quête de sensations fortes ni pour ceux qui veulent s’amuser à faire crisser les pneus à la sortie des feux rouges (ce qui, rappelons-le, est à la fois non recommandé et parfaitement illégal). Le Defender 2, c’est plutôt l’allié des conducteurs responsables, propriétaires de berlines tranquilles, de VUS ou de multisegments légers. Avec lui, on parle tranquillité, durabilité, confort, et surtout, cette petite dose d’assurance qu’on ne retrouve pas partout.

Michelin annonce fièrement une longévité de 130 000 kilomètres. Voilà un argument qui a de quoi séduire ceux qui veulent rentabiliser leur investissement.

Silence et confort

Dès qu’on prend la route, un détail frappe : le silence. Même en filant à vitesse d’autoroute, aucun son excessif ne vient perturber la quiétude de l’habitacle. Difficile de ne pas apprécier ce calme, surtout quand on a déjà testé des pneus de la même catégorie où chaque kilomètre est ponctué de sonorité insistante provenant du contact avec la chaussée. Cette douceur sonore, jumelée à une direction qui précise, fait du Defender 2 un vrai complice pour les longs trajets.

Maîtrise sous la pluie

Là où le Defender 2 m’a le plus surpris, c’est dès que la pluie devient insistante. On a tous entendu ici ou là des critiques quant à son adhérence sur chaussée mouillée. Pourtant, c’est en pleine tempête estivale, les essuie-glaces à vitesse maximale, que le Defender 2 a prouvé sa valeur. Aucune sensation de flottement, aucune perte de contact inquiétante. Ses rainures profondes et bien dessinées ont évacué l’eau sans broncher, maintenant le Crosstrek fidèle au poste, même dans les courbes détrempées. Je n’ai évidemment pas tenté le diable et conduit avec prudence, mais tout de même!

Les routes, au Québec, montrent parfois leur pire visage : fissures, bosses, gravier, tout y est. Là encore, le Defender 2 fait preuve de souplesse, absorbant les petites imperfections sans jamais donner l’impression de mollesse excessive. Même un passage, disons-le plutôt maladroit de ma part, sur un nid-de-poule embusqué sous une flaque d’eau n’a pas fait sourciller ses flancs.

Promettre 130 000 kilomètres de bons et loyaux services, c’est ambitieux. Après quelques semaines, il est trop tôt pour apporter un jugement à ce propos puisque rien n’a encore entamé véritablement la semelle du pneu. L’avenir confirmera si le Defender 2 tient vraiment parole.

Reste à voir s’il livrera vraiment la marchandise même pour une longue durée. Déjà cependant, il mérite une bonne note pour sa fiabilité et son confort.

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